La transition énergétique passe aussi par la formation et la recherche

La transition énergétique passe aussi par la formation et la recherche

Alors que les crises de l’énergie se succèdent et s’amplifient, il est urgent de trouver des solutions pérennes qui impactent le moins possible notre environnement. L’un des moyens à long terme ? Former des ingénieurs et des chercheurs engagés dans la transition énergétique. IMT Atlantique s’y emploie.




Énergies renouvelables, énergies décarbonées, énergies alternatives, transition énergétique… Pour tout un chacun, difficile de s’y retrouver et de savoir ce que ces termes recouvrent exactement, bien qu’ils reviennent en boucle dans les médias car l’urgence climatique est là. Si des décisions politiques fortes s’avèrent indispensables, la formation et la recherche le sont également. L’école IMT Atlantique a orienté ses objectifs en s’engageant dans la transition énergétique pour les prochaines années en faisant une large offre de formations, en investissant la recherche, et en intégrant un incubateur qui accueille des projets innovants.


Produire de l’énergie sans impacter l’environnement


S’orienter vers une seule solution, que ce soit l’électrique, les énergies fossiles, le solaire, les éoliennes ou le nucléaire aboutirait à l’échec. Selon plusieurs enseignants chercheurs d’IMT Atlantique, tout est question d’équilibre et d’orientation des énergies et pour quel usage. Sans jamais omettre que chaque production a obligatoirement un impact environnemental. Le but est de le réduire au maximum, et ce grâce à la recherche. Cependant on ne peut négliger les débats sociétaux, souvent tranchés, sur les différentes énergies, et notamment sur le nucléaire -qui connaît un réel retour en grâce-, eu égard au stockage ultime des déchets radioactifs et à l’approvisionnement en uranium. 


De la formation et de la recherche


L’école offre un large panel de formations dans le domaine du nucléaire et de la transition énergétique et environnementale telles, entre autres, Développement des compétences pour l’industrie de l’énergie nucléaire, Transition énergétique et environnementale ou les masters Erasmus Mundus Sarena (Safe and Reliable nuclear applications) et ME3+, programme d’excellence, élaborés en partenariat avec des universités européennes. 


Si la formation est primordiale, dans son prolongement, la recherche l’est tout autant. PREVER en est la parfaite illustration. En effet, cette plateforme de recherche et d’innovation est orientée vers le développement de nouvelles technologies performantes de valorisation énergétique des résidus de tout type. Le but ? Convertir les déchets agro-alimentaires et agricoles, les emballages, les matériaux plastiques et composites, les boues de stations d’épuration d’eau, les déchets de bois flottant ou maritimes souillés par une pollution accidentelle, en une énergie à haute valeur ajoutée de manière optimale en limitant l’impact sur l’environnement. Une solution pour les industriels qui gagneraient ainsi sur les deux tableaux, alors que nos déchets envahissent la planète. La start-up ATHENA, intégrée dans l’incubateur de IMT Atlantique, travaille également sur ces problématiques, notamment sur la production de biohydrogène à partir de déchets et d’eaux usées de l’industrie agro-alimentaire. Ces eaux usées non-valorisées sont en fait une excellente source d’énergie. L’hydrogène produit pourrait ainsi être utilisé dans la production de chaleur en substitution du gasoil et du gaz naturel ou encore dans la mobilité lourde. 


Des datas centers toujours plus énergivores


Quant à l’accroissement exponentiel du numérique avec des datas centers de plus en plus énergivores, il doit être traité sans tarder. Le projet SAMURAI d’IMT Atlantique s’inscrit ainsi dans la transition énergétique et numérique. La start-up DENV-R, incubée par IMT Atlantique, propose des centres de données flottants de petite taille installés dans les ports au plus près des entreprises, moins polluants, plus fiables et sécurisés. 


Un avenir prometteur pour les jeunes diplômés


Dans toutes ces recherches, l’un des aspects centraux est de développer des projets innovants pour stocker - un point complexe auquel s’attache le projet REMORA afin de stocker l’énergie en mer par air comprimé porté par le groupe SEGULA technologies -, et valoriser l’énergie renouvelable. Et ainsi mieux la gérer et la distribuer.


Enfin, aujourd’hui, de très grandes entreprises cherchant à recruter de jeunes diplômés aptes à travailler sur les énergies de l’avenir, ont un peu moins le vent en poupe auprès d’eux. En effet, en recherche de sens dans leur carrière professionnelle, certains préfèrent se diriger vers de petites structures qui semblent leur offrir des perspectives d'épanouissement et une plus grande liberté de création au sortir d’une école en plein boom, qui ouvre de larges perspectives dans un secteur essentiel.




Sources : IMT Atlantique.


Crédit photo : CC by NCSA IMT Atlantique



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5 m
12 octobre 2022
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